BOSCH doit investir en France avec le soutien du gouvernement !
JUne solution industrielle pour préserver les activités industrielles et les emplois de Bosch à Rodez est la seule réponse aux enjeux des négociations en cours au sein du Groupe Bosch pour la filière diesel. Bien sûr les évolutions technologiques et les perspectives du moteur électrique entrainent des changements de produits. Mais l’industrie, ce n’est pas le salon de la voyance. Affirmer en quelle année il y aura la voiture électrique est un mensonge sauf à vouloir une société sans industrie : non merci ! Le CESER s’est préoccupé d’afficher des propositions (12 juillet 2017) pour l’industrie automobile impliquant le rôle du comité stratégique de la filière automobile et la responsabilité des constructeurs français tant pour les financements collaboratifs et partagés de la recherche que pour les achats aux sous-traitants implantés en France, dont Bosch. Je l’ai écrit au Président de la République (lettre du 18 janvier 2018), et expliqué au conseiller industrie de Bruno Le Maire le 6 novembre 2017 à Bercy, en proposant également que les organisations syndicales soient reçues et écoutées. Ce qui a été fait le 15 janvier 2018. Comme nous le souhaitons, il est nécessaire que le Groupe Bosch, qui vient d’investir 1 milliard d’euros pour une usine neuve à Dresde, investisse aussi à Rodez pour la création de deux lignes de fabrication d’injecteurs de nouvelle génération, seule décision qui évitera un plan social et donnera 4 ans de visibilité industrielle. Alors nous pourrons travailler ensemble : industriels, syndicats, collectivités et l’Etat, pour conforter le site industriel de Rodez et ceux de la Mecanic Vallée (Bosch – Sogefi - Sam) Le soutien de Bruno Le Maire ce matin sur Europe 1 disant que Bosch doit investir à Rodez est un premier signal important !
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