Les difficultés du groupe Z MARINE (ZODIAC) sont une réalité connue, la notoriété mondiale de cette société aussi.

L’implantation industrielle de la société à Toulouse (Ayguevives), Bordeaux, Paris (Sèvres) et en Tunisie (Enfidha) attire des convoitises. Certains repreneurs sont intéressés par la marque et la renommée des produits longtemps associés au nom du navigateur solitaire Alain BOMBARD.

Depuis 2007, le groupe ZODIAC s’est séparé de sa branche marine au profit du fonds de pension Carlyle qui l'a cédé ensuite au fonds d’investissement américain OpenGate Capital entraînant un changement annuel de dirigeant et, au passage, la suppression de 500 postes, ce qui a fait de la société un bateau… ivre !

Aujourd’hui plusieurs repreneurs avancent leur offre, parmi lesquels un groupe… chinois, toujours intéressé pour reprendre des pépites industrielles françaises.
Un groupe français, qui a son siège à Toulouse, ETHICS Group, est également candidat. Ce groupe de conseil implanté depuis 20 ans est connu pour son éthique comme son nom l’indique, et ses compétences. L’offre présentée pour reprendre l’intégralité des activités industrielles peut permettre de préserver l’identité de ZODIAC, son ancrage territorial, et renforcer par l’innovation le projet industriel.

Seule la stabilité des actionnaires et de ses dirigeants portant un projet industriel partagé avec les salariés peut sauver ZODIAC MARINE et éviter le dépeçage définitif.

La qualité du projet d’ETHICS Group, le patriotisme économique et la bataille pour le redressement productif de la France doivent convaincre le Tribunal de Commerce de Nanterre dans sa décision du 25 juin 2015 de donner une chance à l’offre de reprise présentée par ETHICS Group.

C’est le souhait que je formule.

Jean-Louis CHAUZY
Président du Conseil Economique Social et Environnemental Régional Midi-Pyrénées