Communiqué de presse de Jean-Louis CHAUZY

Président du Conseil Economique Social et Environnemental Régional Occitanie

Toulouse, le 11 décembre 2017

Un groupe de travail national sur les mutations de la filière automobile....mais aussi régional !

En présidant à Bercy, le jeudi 7 décembre 2017, une réunion de travail sur l’évolution des ventes des véhicules diesel et en invitant les représentants de la plateforme de l’automobile – PFA, de Bosch France, du groupe Delphi et des constructeurs PSA et Renault, le ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Bruno Le Maire, a répondu à notre attente exprimée dans la presse régionale le 12 juillet 2017.

La filière diesel représente à ce jour 45 000 emplois en France alors que l’industrie automobile en compte plus de 850 000, soit 10 % de l’industrie française.
La mise en place d’un plan d’actions proposé par l’Etat avec les industriels concernés, fera l’objet d’une déclinaison au plan régional à l’initiative du Préfet de Région.

Le comité stratégique de la filière automobile où siègent les représentants des salariés via leurs fédérations de la métallurgie sera réuni en mars 2018, c’est ce que nous demandions ensemble.

Ce plan d’actions national et régional correspond à trois objectifs :

• L’évaluation de l’impact des baisses des ventes de véhicules diesel avec le tissu des sous-traitants ;
• Permettre à la filière de proposer des améliorations technologiques et des nouveaux produits ;
• Trouver pour les sites impactés des évolutions afin de préserver les emplois et les compétences.

Les propositions arrivent à point nommé, au moment où les collectivités, les syndicats, la direction de Bosch avec le CESER, préparent la réunion prévue le 26 janvier 2018 à Rodez avec les dirigeants du groupe Bosch.

Nous devons savoir anticiper les mutations, préserver les compétences et les emplois industriels. Il appartient aussi aux constructeurs français de travailler avec les sous-traitants implantés dans les régions, ainsi qu’avec le tissu des PME, comme savent le faire les constructeurs allemands. De plus, le groupe Bosch devra aussi investir sur le site de Rodez comme il le fait pour d’autres sites en Allemagne.

Nous avons également besoin de la solidarité de la Région Occitanie tant pour la recherche que pour la formation.