Communiqué de presse de Jean-Louis CHAUZY

Président du Conseil Economique Social et Environnemental Régional Occitanie

Président de Eurosud Team


Toulouse, le 07 décembre 2017

 

 

LES FRANCAIS DISENT OUI AU TGV !

 

 

inOUI, le nouveau slogan de la SNCF pour promouvoir la nouvelle offre ferroviaire en faveur du TGV est partagé par les Français.

En effet, nous venons d’apprendre qu’en 10 mois, depuis le 1er janvier 2017, le TGV a bénéficié de 8 millions de passagers supplémentaires, selon la déclaration de Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF .
La création des lignes nouvelles Paris-Bordeaux et Paris-Bretagne ont apporté 1,5 million de passagers supplémentaires, dont 1 million pour la ligne Paris-Bordeaux. Même la Métropole de Toulouse qui est à 4h10 de Paris a vu le nombre de voyageurs doubler.

Tout cela justifie la nécessité d’investir pour réaliser des infrastructures ferroviaires nouvelles qui sont les seules à pouvoir permettre un report modal, sécuriser et renforcer les TER, les trains intercités, le fret et la grande vitesse. C’est une urgence pour le Grand Sud-Ouest de la France et ses relations avec l’Espagne, et pour les métropoles du sud.

Le bricolage qui consisterait à dépenser plus de 2 milliards sur les lignes existantes entre Bordeaux et Toulouse empêcherait pour des raisons techniques et de sécurité de faire fonctionner tout le trafic sur cette même voie !
Il suffit d’écouter à la fois les cadres de la SNCF et les dirigeants de la F.N.A.U.T. (Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports) pour comprendre l’impossibilité de faire et le gaspillage de l’argent public.

OUI il faut investir dans les infrastructures pour les trains du quotidien, ce que la Région a déjà fait depuis 10 ans, pour le fret et pour la grande vitesse plébiscitée par les Français.

OUI il faut faire évoluer le modèle économique pour les investissements, l’offre commerciale et celle des opérateurs.

Nous attendons l’arbitrage et la décision du Président de la République, avec un calendrier, pour engager les travaux de la ligne Bordeaux-Toulouse, et ensuite ceux du chaînon manquant Montpellier-Perpignan.